Je travaille dans une petite ferme familiale avicole où je m’occupe personnellement de mes volailles. Mes parents, eux-mêmes agriculteurs, m’ont transmis leur passion. Je me suis lancée dans cette aventure en 1998 en achetant une petite fermette, puis j’y ai construit des bâtiments autour.

Quand elles arrivent dans mon exploitation, mes volailles ont 1 jour et je m’en occupe moi-même. Je leur donne une alimentation à base de céréales et je leur ai construit un véritable parcours. Derrière chez moi j’ai planté un bois et des vergers. Cela leur permet de déambuler et de trouver des choses comme de l’herbe, du gravier et des insectes. C’est très important pour leur bien-être.

Aujourd’hui il faut jouer sur des petites exploitations. Car sinon cela devient impersonnelle. Cela reste un contact humain. L’agriculture, on arrive vers de très très grosses exploitations. C’est bien des jeunes qui se réinstallent pour faire perdurer certaines valeurs.

Mes volailles sont de qualité, je ne donne que celles provenant de mon exploitation à mes enfants.

Je souhaite rassurer nos consommateurs, les accompagner et de mettre tous les efforts nécessaires pour qu’ils perçoivent l’importance de manger de bons produits locaux. C’est fondamental.