Qui dit printemps, dit premiers rayons du soleil, chant des oiseaux, et retour à nos champs et potagers ! Eh oui, la saison est venue de s’occuper de nos fruits et légumes pour l’année à venir. Il est donc primordial de leur apporter toute l’attention qu’ils méritent. Pour cela, nos producteurs ont voulu nous expliquer comment ils préparent la saison du printemps et nous donner quelques astuces pour nos jardins. 

1ère étape : Le matériel agricole

Il est maintenant très rare de ne pas trouver un agriculteur qui n’utilise pas les nouvelles technologies. Elles se retrouvent dans les machines agricoles qui font partie intégrante du quotidien chez nos agriculteurs. Contrairement à l’image que l’on se fait, les producteurs ont une forte appétence sur les dernières technologies et ne sont pas en reste sur leurs outils. Ils s’équipent de façon à augmenter leur productivité face à une population toujours en croissance. Leurs machines leur permettent également de s’inscrire dans des pratiques agricoles durables et d’améliorer leur confort.

Avant d’entamer les premières actions dans leur champ, il faut avant tout entretenir et s’assurer du bon fonctionnement de leur matériel. Place à la révision des machines, la vidange des tracteurs et l’entretien de tout leur matériel afin qu’ils puissent reprendre la nouvelle saison en toute sérénité et s’assurer du bon déroulement de leurs cultures.

Appréhender les gelées du printemps

Comme chaque année, les producteurs s’attendent à vivre une vague de froid tardive qui annonce, bien souvent, l’arrivée du printemps. Souvent les gelées signifient une baisse de production. C’est pourquoi vous pouvez observer une augmentation des prix de vos fruits et légumes à cette période. Pour éviter cela, il est très important pour les producteurs de protéger les bourgeons du gel : si leurs vergers ne sont pas mis à l’abri lors de l’arrivée du printemps, ils n’auront pas de fruits pour l’année. 

Plusieurs méthodes existent pour sauver les cultures du gel, comme par exemple la protection par aspersion qui consiste à déposer de l’eau sur les bourgeons. Grâce à la température négative, cette eau va se transformer en coton de glace qui va protéger le bourgeon qui gardera donc sa température positive. 

La mise en place du semis de printemps

Le semis est une technique d’implantation des semences dans le sol pour les cultiver.

Avant de semer, il est très important de préparer sa terre pour améliorer sa fertilité. Nos producteurs nous expliquent que rien ne doit être laissé au hasard au moment des semis. Préparer sa terre permet qu’elle soit moins compacte, et que par conséquent les racines puissent s’y implanter sans soucis. Aussi, l’eau s’y infiltre mieux et ne stagne pas.

Plusieurs étapes sont nécessaires, que ce soit pour une serre ou un champ. Il est essentiel de passer par l’étape de désherbage qui permet de débuter sur une base saine. Puis, les producteurs pratiquent le déchaumage, c’est une technique superficiel du sol qui consiste à enfouir dans la terre les restes des tiges et plantes levées pour favoriser leur décomposition. Aérer la terre comme nous l’avons expliqué précédemment a une grande importance pour assurer une bonne production au printemps. Puis, il est temps de passer au labourage, et fertiliser le sol grâce à de l’engrais.

Les astuces de nos producteurs

Nos producteurs vous proposent quelques astuces pour que vous aussi, à la maison, vous prépariez au mieux le printemps et que vous ayez le plus beau potager ! 

Préparez votre sol simplement  

Commencez toujours par désherber afin d’avoir une bonne base. Ensuite, votre objectif va être d’obtenir une terre très fine en surface pour faciliter la plantation. Vous devez donc bêcher votre terrain. Profitez-en ensuite pour incorporer de l’engrais ou du compost à votre terre pour obtenir de jolis fruits et légumes. Pour finaliser le tout, émiettez la terre à l’aide d’un râteau pour obtenir la finesse souhaitée. Et voilà, vous avez une terre parfaite pour votre potager de printemps !

Utilisez le compost et l’engrais

Le compost est très bon pour votre terre, vous pouvez donc l’incorporer sur les 10 premiers centimètres de surface. Votre compost doit être mûr pour être incorporé à votre potager, c’est-à-dire ne plus contenir de ver : c’est un signe qu’il est encore en voie de mûrissement. Autres alternatives, vous pouvez opter pour du fumier déshydraté ou de l’engrais qui ont de très bons apports pour la terre.